LA CROATIE PAYS PATRIMOINE MONDIAL UNESCO






Noyau historique de Split avec le palais de Dioclétien.

Les ruines du palais de Dioclétien, construit entre la fin du IIIe siècle et le début du IVe siècle, subsistent dans toute la ville. La cathédrale a été édifiée au Moyen Âge à partir de l'ancien mausolée. Le reste de la partie classée de la ville comprend des églises romanes des XIIe et XIIIe siècles, des fortifications médiévales, des palais gothiques du XVe siècle et d'autres palais de la Renaissance et du baroque. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 1979

La vieille ville de Dubrovnik.

Sur une presqu'île de la côte dalmate, la « perle de l'Adriatique » est devenue une importante puissance maritime méditerranéenne à partir du XIIIe siècle. Bien que sévèrement endommagée par un tremblement de terre en 1667, Dubrovnik a pu préserver ses beaux monuments, églises, monastères, palais et fontaines de style gothique, Renaissance et baroque. De nouveau endommagée dans les années 1990 lors du conflit armé dans la région, la ville fait l'objet d'un grand programme de restauration coordonné par l'UNESCO. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1979 et 1994

La ville historique de Trogir.

Trogir est un remarquable exemple de continuité urbaine. Le plan quadrillé des rues de la cité antique de cet établissement insulaire remonte à la période hellénistique et a été embelli au cours des dominations successives par de nombreux édifices publics et privés et des fortifications. À ses belles églises romanes s'ajoutent de remarquables édifices Renaissance et baroques de la période vénitienne. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 1997

La basilique euphrasienne de Poreč.

Le groupe de monuments religieux de Porec, lieux de culte de la chrétienté dès le IVe siècle, constitue l'ensemble préservé le plus complet de ce type. La basilique, l'atrium, le baptistère et le palais épiscopal sont de remarquables exemples d'architecture religieuse, tandis que la basilique elle-même associe de manière exceptionnelle des éléments classiques et byzantins. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 1997

Le parc national Plitvice.

Les eaux, qui s'écoulent à travers les roches dolomitiques et calcaires, ont déposé au cours des millénaires des barrières de travertin, formant des barrages naturels qui sont à l'origine d'une série de lacs, de cavernes et de chutes d'eau de toute beauté. Ces processus géologiques se poursuivent de nos jours. Les forêts du parc abritent des ours, des loups et de nombreuses espèces d'oiseaux rares. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1979 et 2000

La cathédrale Saint-Jacques de Šibenik.

La cathédrale Saint-Jacques à Šibenik témoigne des échanges qui se sont déroulés entre l'Italie, la Dalmatie et la Toscane du XVe au XVIe siècle dans les domaine des arts monumentaux. Les 3 architectes qui se sont succédés sur le chantier de la cathédrale ont développé une structure bâtie entièrement en pierre et des techniques de constructions uniques, notamment pour les voûtes et la coupole de l'édifice. La forme et les éléments décoratifs de la cathédrale, telle la frise ornée de 71 portraits sculptés de femmes, d'hommes et d'enfants, illustrent également la fusion réussie de l'art gothique et de la Renaissance. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 2000

La plaine de Stari Grad.

La plaine de Stari Grad, située sur l'île adriatique de Hvar, est un espace culturel qui est resté pratiquement intact depuis sa première colonisation par des Grecs venus de l'île égéenne de Paros au IVème siècle avant J.C. L'activité agricole originelle - basée sur la vigne et l'olivier - de cette plaine fertile s'est maintenue depuis les origines jusqu'à aujourd'hui. Le site est aussi une réserve naturelle. Le paysage, qui comprend des parcelles et des chemins délimités par des murs de pierres sèches, ainsi que des petites constructions en pierre, témoigne de l'ancien système d'organisation agricole en lots réguliers utilisé par les Grecs, la chora, qui est restée pratiquement intacte au cours de 24 siècles. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 2008

Les cimetières de tombes médiévales stećci.

Ce bien en série regroupe 28 sites, situés en Bosnie-Herzégovine, à l’ouest de la Serbie, à l’ouest du Monténégro, ainsi qu'au centre et au sud de la Croatie, qui représentent des cimetières et des tombes médiévales, ou stećci, propres à ces régions. Ces cimetières, qui datent du XIIe siècle au XVIe siècle, sont organisés en rangées, comme c’était la coutume en Europe depuis le Moyen Âge. Les stećci sont pour la plupart sculptés en pierre calcaire. Ils comportent une grande diversité de motifs décoratifs et d’inscriptions qui témoignent des continuités iconographiques dans l’Europe médiévale et de traditions locales particulières. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 2016

Les ouvrages de défense vénitiens du XVIe au XVIIe siècle.

Ce bien consiste en 6 éléments d’ouvrage de défense situés en Italie, Croatie et Monténégro, qui se répartissent sur plus de 1 000 km entre la région lombarde en Italie, et la côte orientale de l’Adriatique. Les fortifications protégeaient la République de Venise des autres puissances européennes. Elles furent nécessaires pour soutenir l’expansion et le pouvoir de la Sérénissime. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 2017

Les forêts de hêtres des Carpates.

Ce bien transnationale s’étend sur 12 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques. Bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 2007, 2011 et 2017